Grands crus à maturité : boire ou vendre son vin, un choix douloureux

Grands crus à maturité : boire ou vendre son vin, un choix douloureux

Vendre son vin est toujours un moment difficile à passer pour un amateur de grands crus surveillant attentivement l’évolution de sa cave. Mais une chose est certaine, les vins les plus rares se vendront le mieux.

Les vins les plus chers sont les plus rares

Le palmarès du site wine-searcher des vins les plus chers du monde est à ce titre éloquent. Parmi les 20 premiers, pas une seule de ces cuvées n’est produite à plus de 8 000 bouteilles par an, à l’exception de Petrus à la quatorzième place (environ 35 000 bouteilles). Comme toute marchandise, les grands crus sont soumis à la dure loi de l’offre et de la demande.
L’amateur désireux vendre des vins de sa cave afin d’en assurer la cohérence aura donc tout intérêt à céder ses crus les plus rares. La distorsion croissante entre des productions limitées et une demande internationale croissante rend en effet la consommation de certains vins problématique.

Boire ou vendre son vin, déchirant dilemme devant un flacon rare

Certes, il est grisant de boire la bouteille numérotée d’une infime production (je me rappelle comme si c’était hier de la bouteille numéro 608 parmi les 1 200 produites de Clos Vougeot de René Engel en 1978), mais le rapport prix plaisir n’est pas forcément optimisé.

S’offrir le luxe de vider un flacon rare est-il toujours un plaisir ? Qui, à moins d’être particulièrement fortuné, ne s’est jamais demandé face à une bouteille extrêmement chère : quand vais-je l’ouvrir ? Avec qui ? Et si le vin n’était plus bon ? Ne pourrais-je pas avec l’équivalent de cette bouteille m’offrir une caisse d’un très bon vin ?

Répondre à ces questions implique d’avoir une idée précise de la cote des vos vins rares, nous vous la fournissons gratuitement.

Auteur : Aurélien Grevet

 

Image © studiostoks – fotolia.com

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