Le domaine de la Romanée Conti : un sanctuaire bourguignon

Le domaine de la Romanée Conti : un sanctuaire bourguignon

Le domaine de Romanée-Conti est au cœur de la légende viticole bourguignonne. Ce véritable mythe qui perdure dans le sublime depuis toujours, et toujours plus haut, transcende le temps et l’espace. De renommée planétaire, il ne s’offre qu’à de rares privilégiés depuis des siècles.

L’histoire de la Romanée-Conti

En 1760, Louis-François de Bourbon, prince de Conti et cousin de Louis XV, acquiert le domaine après une longue querelle avec Madame de Pompadour. Le prix d’achat était déjà dix fois supérieur aux meilleures vignes de la Côte de Nuits. Mais la première trace écrite de ce vignoble remonte au XVe siècle, à un inventaire des biens du monastère de Saint-Vivant, sous le nom du Clos des Cinq Journaux.

Le domaine de la Romanée-Conti fut déclaré bien national par les fonctionnaires de la Révolution et repris en 1869 par le négociant Jacques-Marie Duvault-Blochet, ancêtre de l’actuel propriétaire Aubert de Villaine.

Un domaine précieux du vignoble bourguignon

Le domaine de la Romanée-Conti privilégie une culture très largement inspirée de la biodynamie afin de sublimer l’expression particulière de chaque terroir. Simplicité et respect des éléments naturels font office de loi : le raisin n’est que peu ou pas égrappé, les températures ne sont jamais manipulées, l’élevage s’effectue simplement en barriques de bois neuf dans le cave de l’ancienne abbaye de Saint-Vivant.

Fleuron du domaine, la Romanée-Conti Grand Cru requiert la patience de l’heureux amateur qui aura la chance de la déguster. Sans équivalent, ce vin au corps sensuel, d’une complexité et d’un raffinement unique ne se livre qu’avec parcimonie.

Ce cru bourguignon d’exception exige une implication digne de sa grandeur pour dévoiler entièrement la subtilité, la nuance de ses effluves délicatement fruitées, épicées, boisées et animales, et la suavité, le velouté de sa texture si particulière qui s’en va et qui revient, tel le mouvement de la mer. Totalement arraché en 1945, ce climat, selon la terminologie bourguignonne, est absent de la production de 1946 à 1951.

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Auteur : Aurélien Grevet

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