L’Oiseau Blanc au Peninsula Paris, embarquement immédiat…

L’Oiseau Blanc au Peninsula Paris, embarquement immédiat…

À proximité immédiate de l’Arc de Triomphe, le restaurant l’Oiseau Blanc trône en majesté sur le toit du luxueux hôtel Peninsula Paris. Nous avons le privilège de découvrir cette cuisine gastronomique française contemporaine sur invitation de la généreuse Maison de Champagne Taittinger.

L’Oiseau Blanc, un restaurant aérien

Avant même d’évoquer l’authenticité et l’élégance des assiettes, le raffinement des vins, ou encore la qualité d’un service attentionné et discret, nous ne pouvons commencer que par le cadre et la vue à couper le souffle qu’offre cet emplacement unique. Grâce à cette verrière qui recouvre le restaurant, le regard porte jusqu’aux plus célèbres monuments parisiens, du Sacré-Cœur à la Tour Eiffel. Une réplique de l’avion biplan « l’Oiseau Blanc » de Charles Nungesser et François Coli, disparu en 1927 lors de la première tentative de traversée de l’Atlantique Nord sans escale entre Paris et New York, et qui a donné son nom à l’endroit, accroit encore l’atmosphère fascinante de ce lieu.
Avant de goûter aux délices concoctés par le Chef Christophe Raoux, Meilleur Ouvrier de France 2015, nous fûmes élégamment reçus par le Sommelier, Nicolas Charrière, avec une coupe, aérienne elle aussi, de Comtes de Champagne Blanc de Blancs 2006 de Taittinger. Rien de tel que cette grande cuvée toute en finesse, exhalant au nez des arômes frais d’agrumes, puis en bouche des notes plus riches et plus mûres de fruits confits, pour prolonger la sensation enchanteresse qui nous saisissait dès l’entrée dans le restaurant.

A l’Oiseau Blanc, la cuisine est créative mais reste authentique

Après cette mise en bouche raffinée, place aux assiettes et à une cuisine de saison, créative mais authentique, sans excès d’inventivité.
Je débutais avec un Œuf bio cuit Onsen agrémenté d’anguille fumée, de céleri et de pomme acidulée. L’œuf Onsen, parfois décliné à toutes les sauces et dans tous les lieux, même là où la technique n’est qu’approximativement maîtrisée, est, dans le milieu de la gastronomie, une quête de la perfection. La cuisson à basse température, plus précisément à 64°C, assure une texture unique, plus tendre et onctueuse que celle d’un œuf dur et plus ferme qu’un œuf mollet. Au-delà cette technique de cuisson, ici parfaitement exécutée, que d’aucuns considèrent comme une passade, l’intérêt de cette entrée réside dans l’harmonie qui naît du mariage entre la puissance aromatique de l’anguille fumée, le velouté de la crème de céleri et la vivacité des pommes granit.
Je poursuivais avec le Merlu de Saint-Jean de Luz, pommes biseaux, jus corsé. La cuisson était irréprochable, et laissait à la chair son finement aspect nacré, mais le meilleur était ce jus corsé terre et mer, mélange de des sucs de la cuisson du poisson et d’un fond de veau.

Pour accompagner ces mets succulents, nous avions choisi un Sancerre Blanc Grande Côte 2015 de François Cotat dont la minéralité et la belle maturité se mariaient, à merveille, avec les saveurs des plats.

L’Oiseau blanc est un établissement à découvrir absolument pour le plaisir des yeux et des papilles.

Embarquement immédiat !

 

Ces moments intenses de partage gastronomique sont le fondement de notre passion à vous proposer des grands vins à prix sages.

 

 

Auteur : Aurélien Grevet

 

 

Image ©  The Peninsula Hotels

0 Avis

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*