En 2014, les exportations de vins et spiritueux reculent en France

En 2014, les exportations de vins et spiritueux reculent en France

Les faibles volumes des récoltes des derniers millésimes pénalisent les exportations françaises de vins et spiritueux. Pour l’année 2014, les experts constatent un recul de 2,8% de ces exportations.

Le chiffre d’affaires des exportations de vin en augmentation

Malgré la troisième performance jamais enregistrée par les exportations de vin françaises, avec 10 ,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires, les principaux acteurs du monde viticole français sont perplexes, notamment du fait de la baisse de 2,8%, tant en valeur qu’en volume, par rapport à 2013. Le manque de disponibilité crée un sentiment « de frustration de ne pas avoir pu expédier autant que nous aurions voulu » indique Christophe Navarre, nouveau président de la Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux (FEVS).

Beaucoup comptent sur la bonne récolte de 2014 pour détendre les échanges de vins. Mais il semble que cette dernière soit néanmoins insuffisante dans les régions les plus touchées. Louis-Fabrice Latour, de la Maison bourguignonne éponyme, estime qu’il « faudrait deux bonnes campagnes pour espérer un retour à la normale ».

Les principaux acteurs de l’exportation de vin française

Le vin représente 61% des exportations françaises d’alcool. La baisse en volume atteint 3,3% mais les résultats varient selon les régions. Si Bordeaux et la Bourgogne reculent le plus nettement, -9,5% et -13%, la Champagne affiche, au contraire, une forme insolente avec une augmentation des volumes échangés de 5,2% soit plus d’un tiers des exportations de vin.

Vingt pays concentrent près de 90% des flux d’exportation en provenance de France. Les Etats-Unis occupent toujours la première place alors que le marché britannique, plateforme de redistribution vers l’Asie, s’effondre de 10%. Les records de croissance sont obtenus par la Corée du Sud et les Emirats Arabes Unis, +31% chacun.

La tendance de recul des exportations devrait se prolonger en 2015, du fait des volumes de productions restreints, mais la chute de l’euro devrait permettre une normalisation des prix.

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Auteur : Aurélien Grevet

© xtock – Fotolia.com

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